L'Hôtel Particulier

La vie bourgeoise sous le Second Empire

 

La famille de Caillebotte fait fortune sous le II nd Empire en devenant le principal fournisseur drapier de l’armée napoléonienne. Le jeune homme grandit à l’abri du besoin dans un magnifique hôtel particulier bourgeois rue de Miromesnil. Il se consacre alors à sa grande passion : la peinture et intègre l’École des Beaux-Arts où il fera la rencontre de ses futurs amis Edgar Degas et Claude Monet.

 

Remontez la rue de Madrid jusqu’à la Place de L’Europe.

77, Rue de Miromesnil
Paris 8

Le Pont de l'Europe

Peintre de la vie moderne – Le Quartier de Saint Lazare

 

Observez le Pont de l’Europe qui surplombe la gare Saint-Lazare et relie Paris à la Normandie. La vapeur d’un train transperce le motif noueux du pont en fer, un chien vagabond se balade, un ouvrier solitaire, un soldat en permission, un couple de bourgeois qui flânent et en toile de fond Paris et ses immeubles haussmanniens. À cette époque, la capitale est en pleine effervescence, la vie moderne façonne le paysage parisien que Caillebotte retranscrit dans ses oeuvres.

 

Traversez la place et empruntez la rue Saint-Petersbourg jusqu’à la place Dublin. Jetez un coup d’œil au numéro 4 de la rue de Saint-Petersbourg. Ici se trouvait l’atelier de Manet.

Pont de l'Europe
Paris 8

La place de Dublin

Les amis impressionnistes

 

La vague impressionniste, rejette l’Art Académique dit « art pompier », pour se consacrer à de nouveaux thèmes, comme le quotidien ou le paysage, jusqu’alors considérés par l’Académisme comme des genres mineurs. Caillebotte gravite dans cette incroyable modernité, l’atelier de Manet se trouve rue de Saint-Pétersbourg, plus loin rue d’Édimbourg vie Monet.

Amusez vous à chercher à l’angle de quelle rue a été capturé ce moment du quotidien.

 

Prenez la rue de Moscou puis la rue de Liège. Arrivé rue de Blanche, empruntez la rue de la Bruyère vous déboucherez sur la Place Saint-Georges.

 

Place Dublin
Paris 8

Place Saint-Georges

La Nouvelle Athènes – La vie romantique

 

Vous voilà dans le quartier de la Nouvelle Athènes. Bastion du mouvement romantique et impressionniste, Victor Hugo, Frédéric Chopin, Théodore Géricault mais aussi les peintres Pissarro, Claude Monet, Edouard Manet, Paul Cézanne se donnaient rendez-vous au café Guerbois rue des Batignolles, devenue l’avenue de Clichy. Caillebotte y organise ses premières réunions intellectuelles.

 

Descendez la rue Notre-Dame de Lorette jusqu’à l’Église Notre-Dame-de-Lorette.

 

Place Saint-Georges
Paris 9

Église Notre-Dame-de-Lorette

La Nouvelle Athènes

 

Toujours dans le quartier de la Nouvelle Athènes, l’Église Notre-Dame-de-Lorette entretient avec Caillebotte une étroite histoire familiale. Son demi-frère Alfred Martial, né d’un second mariage y est ordonné curé. Il est considéré comme le curé « le plus riche curé de Paris et le plus généreux ». Le 27 février 1894, les funérailles de Gustave Caillebotte y sont célébrées.

 

Empruntez la rue Lafitte, connue pour être la rue des galeries.

18 bis, Rue de Châteaudun
Paris 9

La galerie de Paul Durand-Ruel

La vie de mécène

 

Paul Durand-Ruel est le principal marchand d’art et défenseur du mouvement impressionniste. Il installe sa galerie parisienne, rue Laffitte, considérée jusqu’à la fin de la 1ère guerre mondiale comme un des centres du marché de l’art français. Il y organise avec l’aide de Caillebotte, les premières expositions impressionnistes. La galerie affiche sur ses murs des toiles de Renoir, Monet, Sisley ou encore Pissarro. Caillebotte participera aussi aux expositions entant que peintre. Il y présentera son œuvre la plus célèbre, Les Raboteurs de parquet, alors refusée par le « Salon officiel » en 1875. À la mort du peintre une rétrospective hommage lui est consacrée dans la galerie des impressionnistes.

 

Descendez la rue Lafitte, jusqu’à arriver à l’angle de la rue Le Peletier et du boulevard des Italiens.

16, Rue Laffitte
Paris 9

Le Café Riche

La vie mondaine

 

Tous les mois, Caillebotte réunit ses amis peintres autours de diners et de rencontres. C’est au Café Riche que se tiennent ses rendez-vous mensuels. Pierre Renoir, fils de Gustave Renoir, se souvient que Caillebotte ne manquait jamais de régler l’addition pour tout le monde. En effet, l’ami et mécène soutient ses protégés non seulement en promouvant leur travail mais aussi en finançant certains aspects de leur vie. Il loue à Monet, alors démuni, un appartement dans le quartier de Saint-Lazare et lui fournit l’argent nécessaire pour payer son matériel de peinture.

 

Prenez la rue Taitbout et débouchez sur le boulevard Haussmann. Allez jusqu’au numéro 31.

16, Boulevard des Italiens
Paris 9

Le Balcon

Paris vu d’en haut

 

À la mort de leur mère, Gustave Caillebotte et son frère Martial Caillebotte déménagent boulevard Haussmann, derrière l’Opéra Garnier construit quelques années plus tôt. Il peindra de leur appartement au dessus des platanes, une série d’hommes au balcon.
Gustave Caillebotte est à l’image de cette série, un dandy les mains dans les poches qui surplombe le monde en n’attendant de celui-ci qu’une vague distraction mélancolique.

En 1888 Gustave Caillebotte quitte Paris pour s’installer définitivement dans sa maison du Petit Gennevilliers.

31, Boulevard Haussmann
Paris 9

Né en 1848 à Paris au coeur de la révolution artistique, la peinture de Gustave Caillebotte a longtemps été oubliée au profit du rôle de mécène et de collectionneur d’art qu’il a entretenu au près des grands modernes. Sa peinture, qualifiée « d’originale et d’audacieuse » par les historiens de l’art et de « trop bourgeoise » par certains de ses contemporains, est résolument moderne. Elle nous plonge grâce à une perspective unique, dans le Paris d’Haussmann à l’époque des impressionnistes. Balade en 8 tableaux.

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L'Hôtel Particulier

La vie bourgeoise sous le Second Empire

 

La famille de Caillebotte fait fortune sous le II nd Empire en devenant le principal fournisseur drapier de l’armée napoléonienne. Le jeune homme grandit à l’abri du besoin dans un magnifique hôtel particulier bourgeois rue de Miromesnil. Il se consacre alors à sa grande passion : la peinture et intègre l’École des Beaux-Arts où il fera la rencontre de ses futurs amis Edgar Degas et Claude Monet.

 

Remontez la rue de Madrid jusqu’à la Place de L’Europe.

77, Rue de Miromesnil
Paris 8

Le Pont de l'Europe

Peintre de la vie moderne – Le Quartier de Saint Lazare

 

Observez le Pont de l’Europe qui surplombe la gare Saint-Lazare et relie Paris à la Normandie. La vapeur d’un train transperce le motif noueux du pont en fer, un chien vagabond se balade, un ouvrier solitaire, un soldat en permission, un couple de bourgeois qui flânent et en toile de fond Paris et ses immeubles haussmanniens. À cette époque, la capitale est en pleine effervescence, la vie moderne façonne le paysage parisien que Caillebotte retranscrit dans ses oeuvres.

 

Traversez la place et empruntez la rue Saint-Petersbourg jusqu’à la place Dublin. Jetez un coup d’œil au numéro 4 de la rue de Saint-Petersbourg. Ici se trouvait l’atelier de Manet.

Pont de l'Europe
Paris 8

La place de Dublin

Les amis impressionnistes

 

La vague impressionniste, rejette l’Art Académique dit « art pompier », pour se consacrer à de nouveaux thèmes, comme le quotidien ou le paysage, jusqu’alors considérés par l’Académisme comme des genres mineurs. Caillebotte gravite dans cette incroyable modernité, l’atelier de Manet se trouve rue de Saint-Pétersbourg, plus loin rue d’Édimbourg vie Monet.

Amusez vous à chercher à l’angle de quelle rue a été capturé ce moment du quotidien.

 

Prenez la rue de Moscou puis la rue de Liège. Arrivé rue de Blanche, empruntez la rue de la Bruyère vous déboucherez sur la Place Saint-Georges.

 

Place Dublin
Paris 8

Place Saint-Georges

La Nouvelle Athènes – La vie romantique

 

Vous voilà dans le quartier de la Nouvelle Athènes. Bastion du mouvement romantique et impressionniste, Victor Hugo, Frédéric Chopin, Théodore Géricault mais aussi les peintres Pissarro, Claude Monet, Edouard Manet, Paul Cézanne se donnaient rendez-vous au café Guerbois rue des Batignolles, devenue l’avenue de Clichy. Caillebotte y organise ses premières réunions intellectuelles.

 

Descendez la rue Notre-Dame de Lorette jusqu’à l’Église Notre-Dame-de-Lorette.

 

Place Saint-Georges
Paris 9

Église Notre-Dame-de-Lorette

La Nouvelle Athènes

 

Toujours dans le quartier de la Nouvelle Athènes, l’Église Notre-Dame-de-Lorette entretient avec Caillebotte une étroite histoire familiale. Son demi-frère Alfred Martial, né d’un second mariage y est ordonné curé. Il est considéré comme le curé « le plus riche curé de Paris et le plus généreux ». Le 27 février 1894, les funérailles de Gustave Caillebotte y sont célébrées.

 

Empruntez la rue Lafitte, connue pour être la rue des galeries.

18 bis, Rue de Châteaudun
Paris 9

La galerie de Paul Durand-Ruel

La vie de mécène

 

Paul Durand-Ruel est le principal marchand d’art et défenseur du mouvement impressionniste. Il installe sa galerie parisienne, rue Laffitte, considérée jusqu’à la fin de la 1ère guerre mondiale comme un des centres du marché de l’art français. Il y organise avec l’aide de Caillebotte, les premières expositions impressionnistes. La galerie affiche sur ses murs des toiles de Renoir, Monet, Sisley ou encore Pissarro. Caillebotte participera aussi aux expositions entant que peintre. Il y présentera son œuvre la plus célèbre, Les Raboteurs de parquet, alors refusée par le « Salon officiel » en 1875. À la mort du peintre une rétrospective hommage lui est consacrée dans la galerie des impressionnistes.

 

Descendez la rue Lafitte, jusqu’à arriver à l’angle de la rue Le Peletier et du boulevard des Italiens.

16, Rue Laffitte
Paris 9

Le Café Riche

La vie mondaine

 

Tous les mois, Caillebotte réunit ses amis peintres autours de diners et de rencontres. C’est au Café Riche que se tiennent ses rendez-vous mensuels. Pierre Renoir, fils de Gustave Renoir, se souvient que Caillebotte ne manquait jamais de régler l’addition pour tout le monde. En effet, l’ami et mécène soutient ses protégés non seulement en promouvant leur travail mais aussi en finançant certains aspects de leur vie. Il loue à Monet, alors démuni, un appartement dans le quartier de Saint-Lazare et lui fournit l’argent nécessaire pour payer son matériel de peinture.

 

Prenez la rue Taitbout et débouchez sur le boulevard Haussmann. Allez jusqu’au numéro 31.

16, Boulevard des Italiens
Paris 9

Le Balcon

Paris vu d’en haut

 

À la mort de leur mère, Gustave Caillebotte et son frère Martial Caillebotte déménagent boulevard Haussmann, derrière l’Opéra Garnier construit quelques années plus tôt. Il peindra de leur appartement au dessus des platanes, une série d’hommes au balcon.
Gustave Caillebotte est à l’image de cette série, un dandy les mains dans les poches qui surplombe le monde en n’attendant de celui-ci qu’une vague distraction mélancolique.

En 1888 Gustave Caillebotte quitte Paris pour s’installer définitivement dans sa maison du Petit Gennevilliers.

31, Boulevard Haussmann
Paris 9